Motocultor 2024 – JOUR 1 – Jeudi 15 août
Le Motocultor 2024
Du 15 au 18 août 2024
Carhaix – 29
Texte : Mémé Migou
Photos : Branwenn Photographie
https://www.instagram.com/branwennphotographie/
Merci pour les photos et RDV sur son site
Jeudi 15 août
En guise de mise en bouche…
Le Motoc’, c’est toujours un voyage dans l’inconnu, tant il a connu des évolutions. Des couacs, tout au long des 18 années de son existence, il y en a eu et chaque année, on se demande si les retours des festivaliers ont été pris en compte. Suspens !
C’est déjà la deuxième, à Kerampuilh (site Carhaisien).
Et toute l’implantation a été revue, ce qui aura un effet dichotomique entre ceux qui kiffent et les anciens qui regrettent la formule précédente.
Sur le moment, j’ai grossi le clan des ronchons, bien qu’avec le recul, mon jugement tend à être moins tranché.
D’emblée, notons les entrées géographiquement séparées des festivaliers près du camping et des festivaliers bénéficiant du « raccourci » PMR quasiment à l’arrivée.
Si l’entrée est plus fluide, il reste des points à revoir, notamment la signalétique confuse.
Les scènes sont totalement remodelées.
Les deux grandes se retrouvent mitoyennes, à l’instar des Mainstages du Hellfest.
Il en va de même pour les tentes. Le bon côté de la chose, c’est qu’on a moins de transpiration auditive des shows ayant lieu en même temps.
Il est assez agréable d’avoir une zone « Repas » à l’écart, permettant un espace où détendre oreilles et neurones noyés dans les notes, les émotions et la bière.
Et il faut noter que cette édition a vu le grand retour de la Coreff.
Exit la 8.6 ! Pour ma part, j’ai pas mal apprécié les bars express.
Je ne m’étendrai pas sur le prix de la restauration, le coût de la vie ayant prix une claque, par contre, notons les nombreuses formules suffisamment variées pour ravir toutes papilles.
Quant à la grande question des WC : en nombre suffisant, propres ? La réponse est globalement oui. Un très bon point.
On finit cette introduction par une nouveauté : la tribune VIP, ouverte aux détenteurs du sésame. Regarder d’en haut, au calme, les shows des grandes scènes, c’est clâsssssssse… on n’empêchera pas la taquinerie façon « z ‘avez pas honte ?! » venue d’en bas..
Et les concerts dans tout ça ?
Comme il me reste un peu moins de 600 mots pour le reste, après l’introduction, permettez que je savonne la pente de certains lives pour passer directement à ceux qui m’ont marqués…
Démarrons devant la Suppositor Stage, en mode midinette !
Car si j’ai accepté la mission (merci Eva), c’est pour UADA.
Il est 14h45, je suis scotchée aux barrières et j’ai près de 2h d’attente.
Pas grave, je suis impressionnée par le soin apporté aux balances.
Capuches sur les yeux, grandes bottes en cuir noir, c’est tipar pour un set qui, certes, ne bouge pas beaucoup sur scène, mais s’avérera très pro musicalement.
Aussi bon que sur CD, si ce n’est un chant plus faiblard niveau sonore.
J’ai savouré le moment malgré les pogos.. sur du Black.
Et que dire de ce premier slam, la clope au bec ?!
« C’est une découverte, pour moi… Efficace, niveau son black, moi qui adore le Black Metal ! Je reste un peu sur ma faim, parce que c’était trop court. Je suis convaincu et j’ai hâte de les revoir au Tyrant Fest. » – Lucio
SQUID et HAVOK s’en donnent à cœur joie, me transformant en bouteille d’Orangina giclant hors du pit. Maintenant, place à une tout autre ambiance : Alan STIVELL.
Un public hétéroclite se masse devant la scène, dont pas mal de personnes plus âgées et clairement hors du dress code.
So what ?! Le barde nous salue en breton.
Sur scène, sa harpe est accompagnée de deux guitares, une basse, un synthé, une batterie et un violon. « Symphonie celtique », « Brian Boru », « Tri Martolod », « Suite Sudarmoricaine», …
On a la panoplie des grands titres en version plus musclée.
Si je trouve le tout quelque peu poussif, me demandant parfois si ça ne cafouille pas un peu, le public, lui, est en communion. On sent du respect. Faut dire, Alan Stivell, c’est une légende… qui clôturera sur l’hymne breton.
« Super ! Génial ! Pour 80 ans, c’est fort. On était contents de le voir. C’est unique de le voir à cet âge. Même si on est metalleux, on aime bien Alan. » – Yves et Valérie
SACRAMENTUM nous offre un vrai live de Black Metal avec le cérémonial afférent et de multiples jets de sang.
De son côté, DEICIDE démarre sur les chapeaux de roue.
Glen Benton en impose, bien que sa voix grave me semble filtrée ce qui me laissera sur ma faim.
ANGE, sur le slot d’un Magma forfait, laissera certains passablement déstabilisés. Ça joue, mais il faut admettre qu’il est nécessaire de se laisser pénétrer par l’ambiance et l’univers du groupe…
Parlant de pénétrer (ouais, la transition est un peu hasardeuse), nombreux sont les panneaux mettant en garde contre les abus et les VSS (retrouvez l’interview d’Arthur, co-responsable du pôle).
Outre le stand, ce sont pas mal de maraudes que je croise.
VENOM INC… C’est à tempo survolté que Mantas, Dolan et JXN (quelle déculottée il nous inflige !), vont nous soumettre.
Néanmoins, je ne reste pas car j’ai en ligne de mire le second groupe que j’attendais ardemment : CRIPPLED BLACK PHOENIX…
La bande à Justin Greaves va offrir un moment hors du temps.
Ce Post-Rock Progressif vient vous choper aux tripes et vous emmener tellement haut…Coup de cœur !
Et ce, malgré la tenue de scène façon jogging de la chanteuse.
Il suffit de fermer les yeux pour se laisser bercer par le mélange des voix…
C’est donc avec l’esprit apaisé que je termine avec le Black’n Roll teinté de Punk survitaminé des norvégiens de KVERLERTAK.
De quoi te foutre la banane pour le reste de la nuit.
Pour clôturer, big up à Eva (merci encore une fois)
La billeterie pour 2025 est ouverte et l’affiche s’annonce ENORME !
N’oubliez pas de prendre vos préventes ça aide toujours les assos <3
j’aime toujours leur style sur scène héhé
Coucou,
En pleine période estivale, c’est sympa : ça permet d’en profiter un max, quitte à se reposer après. ^^
Passe une belle journée et bon week-end
Vivement l’année prochaine !