Motocultor 2024 – Jour 4 – dimanche 18 août 2024
Le Motocultor 2024
Du 15 au 18 août 2024
Carhaix – 29
Texte : Mémé Migou
Photos : Branwenn Photographie
https://www.instagram.com/branwennphotographie/
Merci pour les photos et RDV sur son site
Dimanche 18 août
Je crois que je me suis bien lâchée sur le dernier papier… Rassurez-vous, on va faire plus court cette fois. Pourquoi ?
Parce que c’est le 4ème jour, justement.
Et qu’en plus de la fatigue accumulée dans les jambes et l’attention portée aux concerts (non rien de rien, noooooon je ne regrette riennnnnn),
je me suis rendue compte que je n’avais pas tant que cela musé dans les allées ornées d’une expo ou encore au Merch, sans oublier le stand de prévention contre les Violences Sexistes et Sexuelles.
Et je tenais énormément à aller voir les bénévoles qui y donnent de leur temps, discuter avec elleux…
De fait, j’ai passé un bon moment à échanger à l’arrière-tente, là où des personnes en panique, des victimes ou simplement dans le besoin physiologique d’un temps de repos et ou de discussion peuvent trouver refuge un instant.
Il n’y avait personne quand j’y suis allée, seulement Arthur, le co-responsable du secteur prévention et luttes contre les VSS .
Je ne vais pas vous retranscrire l’interview ici même, elle a déjà fait l’objet d’une première publication.
Allez donc checker si vous êtes passés à côté. C’est terriblement important de savoir, de comprendre, pour enfin agir :
Interview Arthur stand prévention VSS au Motocultor 2024
Bien… C’est ainsi que j’ai fait l’impasse – mille excuses – sur Black Bile et Kronos que j’avais déjà vus plusieurs fois en live.
Par contre, il était hors de question de louper GRIFFON,
et cela, même si Dvne passait en miroir sous la Massey Ferguscène (enfin sous la tente et sur la scène !). Dommage, je rêvais de les voir en live.
Mais voilà, le dernier Griffon m’avait bluffée.
Cet album est une pure merveille, de mon point de vue.
Aussi, c’était naturel de vouloir, d’une, défendre la scène nationale en étant présente et, de deux, vouloir voir comment, eux, allaient défendre cet album.
Sur la Supositor Stage, à 14h…
Rhaaaa… ce n’était pas évident ! Pour autant, il y a tant de révolution dans le chant et les paroles, que finalement on pouvait se donner l’impression d’être devant une tribune.
Malheureusement, j’ai trouvé le son du chant un peu faiblard, comme pour UADA. J’avais parfois bien des difficultés à l’entendre.
Cependant, je ne jette pas la pierre pour autant… j’étais à la barrière. Et d’aucun sait que le son à la barrière n’est pas au meilleur de sa forme.
N’empêche, j’ai levé le poing et chanté en chœur sur les refrains fédérateurs. Une vraie groupie ! Et… une bonne pioche pour LADLO.
Cette journée s’annoncera plus en pointillé, prenant le temps de discuter avec les uns et les autres.
Aussi, le prochain groupe que je ne voulais pas rater jouait sous une tente : MONKEY3.
J’ai un rapport particulier avec ce groupe. Pssssssst ! Je vais vous avouer un truc…
En vérité, je vous le dis, je ne connais pas spécialement Monkey3, mais c’est un groupe que mon frère, un jour, m’avait offert en CD.
« Tiens, c’est bien, ça ! Écoute ! » m’avait-il dit.
Et oui, c’est un set qualitatif qu’ils ont donné, entre space rock et stoner. Une ambiance prenante
. Des envies de voyage… Tiens… elle sent bon ta cigarette, m’sieur… Volutes, volutes volutes (sur l’air de « paroles paroles »)… voilà qu’on est bien loin de tout souci du quotidien l’espace (pour du space rock, c’est raccord) d’un instant. En résumé, c’est hyper pro !
En début de soirée, nous avons eu les grosses machines de guerre. DECAPITATED et TERRORIZER.
Comment vous dire… c’était blindé comme pas permis !
En même temps, l’un comme l’autre sont des vieux de la vieille, ils savent y faire. La scène, ça les connaît. Alors mettre le public dans leur poche n’aura été qu’une simple formalité…
Mais bon, Mémé attendait avec impatience quelques groupes du soir…
Notamment GORGOROTH. Je vous avoue que j’ai pas mal bougé entre les scènes outdoor et les tentes.
C’est ainsi que je me suis retrouvée coincée dans la foule, ni trop près de la barrière,
mais pas trop loin non plus. Juste pile poil où certains émettent leurs envies de slamer sur du Black Metal !
J’aime Gorgoroth avec Gaahl au chant, ce qui n’est plus le cas depuis une paire d’années.
Alors était-ce les cons à côté de moi en train de parler fort, ceux qui filaient en slam sur nos têtes quand ce n’était pas passer devant moi en me bousculant pour se frayer un chemin (j’ai toujours l’art d’avoir l’autoroute du passage devant ou à côté de moi.
Ben oui, je suis petite, je prends un peu de recul pour voir au-dessus des grandes têtes, quoi !).
A moins que ce n’était simplement le fait d’être loin…
Mais j’ai eu quelque peu de mal à entrer dans le set. Je ne suis pas déçue du groupe, je suis déçue du moment que je n’ai pas kiffé…
En plus, juste à côté, sur le slot suivant, il y avait MESHUGGAH !
Pour la petite histoire, je me suis emmêlée les pinceaux.
J’étais persuadée que le show des maîtres de la polyrythmie serait un peu plus tard. D
onc j’attendais patiemment, quand mon oreille a été attirée par la scène voisine.
« Putain ! C’est bon ça !… Wow et ces rythmiques de malade ! ».
Oh mais, wait ! C’est.. C’est… et voilà Mémé à courir se faufiler sur les côté de la scène. Meshuggah..
. Ce n’est pas donné à toutes les oreilles que d’apprécier ce groupe à sa juste valeur.
Aussi, je n’ai pas eu trop de mal à me trouver une place à la barrière (ouiiiii, encore !), bien que sur le côté (pour ne pas déranger le public en place).
On a pris une sacrée leçon de calcul ! De quoi rester hypnotisée tout du long.
D’autant que le frontman n’en laissait pas une miette non plus.
Sa place, il la tenait d’une poigne d’enfer et de fer.
Le tout servi par une débauche de lumières (rouges surtout… c’est là où je savourais de ne pas être dans le pit photos, tiens !).
Définitivement le genre de concert où on se dit : « c’est bon, je peux mourir tranquille, j’ai vu une légende ».
Maiiiis… il n »est guère encore temps de mourir, Mémé ! Parce que les patrons du Motoc 2024, ils arrivaient juste après. ROTTING CHRIST aura mis tout le monde d’accord.
C’est à un vrai rassemblement de Metalleux.ses, que nous avons eu affaire.
Tout le monde, toutes obédiences confondues, tous genres mélangés, tout le monde était là pour partager ce moment en une fusion parfaite.
Car Rotting Christ a cette particularité d’englober bien des influences, qui parleront autant aux fans de Heavy que de Black Metal.
Les grecs savent mener leur show et te retourner le pit. Là, il n’était pas question de rester sage. Allez, on se lâche !
Des patrons, j’vous dis !
Pfiouuu. Pas facile de clôturer là-dessus. Je remonte une dernière fois vers les tentes, pour savourer du CLUTCH.
On me dit qu’ils ont cette habitude de clôturer le fest… C’est de fait une ultime procession que je ferai.
Mais je n’y resterai pas longtemps. Autant un Kvelertak avait réussi à me filer un regain d’énergie, autant en fin de parcours, les yeux se fermaient tout seuls sur ce stoner rock….
Allez, on se dit au revoir, en se quitte sur ces dernières paroles de festivaliers… On se dit à l’année prochaine ?
« On a connu les 3 sites… Ce site est bien, car le fest a grossi. Cette taille-là, ça me va.
Aura Noir, c’était génial. Jinjer, ambiance sympa. Dewolf, c’était bien rock psyché. Haggard, vraiment très bien, ainsi que Wargasm et Millencolin. Il y a beaucoup de genres.. Mais qu’ils arrêtent de faire venir ça [Dirtyphonics]. C’est un fest de Metal ! » – Olivier, Jeannot, Mathieu.
« J’avais envie de découvrir le Metal. Je ne suis pas encore convertie, mais c’est sympa » – Sophie.
Merci l’équipe du Motocultor et Angie (NRV Productions) pour l’accréditation, Branwenn pour tes photos et ta joie de vivre et Eva (qui m’offre de plus en plus de mots au fil des papiers…) pour ta confiance et ton talent.
Clap de fin pour Mémé Migou… (du moins pour le Motoc ) !
Rappel : prenez vos pass pour 2025 ! La billeterie est ouverte et ça fait un joli cadeau de Noël
et nouveauté :
19 nouveaux groupes rejoignent la programmation du Motocultor 2025 :
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