Hellfest – Live report 2025 – JOUR 2

Vendredi 20 juin – Poussière, puissance et palpitations à Clisson

☀️ On arrive à Clisson sous un soleil de plomb

Il est un peu plus de 10h quand on se gare sur le parking PMR, sous une chaleur déjà mordante.

L’organisation est fluide, l’accueil bienveillant.

On croise d’autres festivaliers, eau ou autres breuvages frais à la main, looks affûtés pour certains

et ceci malgré la canicule.

Le site vibre déjà au loin, les amplis rugissent doucement comme une promesse.

On se prépare : eau, lunettes, casquette, crème solaire et c’est parti.

Le jour 2 peut commencer, et il promet d’être intense.

🎧 VOWWS – darkwave en plein désert

Le duo australien VOWWS ouvre le bal avec une élégance sombre et glaciale.

Synthés hypnotiques, voix monotone et présence magnétique.

Le soleil tape, mais leur musique fait frissonner.

C’est une claque étrange, introspective.

Un moment suspendu entre ombre et lumière, parfait pour s’ancrer doucement dans la journée.

💔 Amira Elfeky – l’emo sincère en pleine lumière

Amira déboule avec sa voix cassée et son charisme vulnérable.

Elle parle d’amour, de genre, de burn-out, de solitude, sans filtre.

Les ados chantent avec elle, les trentenaires pleurent un peu.

C’est brut, bancal parfois, mais terriblement juste. Une émotion collective, un exutoire. On sort secoué·es, touché·es.

🧠 Dirty Sound Magnet – oasis psyché sous la Valley

Besoin d’un peu ombre ?

La Valley nous accueille pour une heure d’hallucination musicale avec Dirty Sound Magnet.

Ça groove, ça plane, ça explose sans prévenir. Les yeux se ferment, les corps ondulent lentement.

Une vraie pause mentale dans le tumulte métallique ambiant. Respiration précieuse.

⚔️ Exodus – la vieille école n’est pas morte

Changement de décor : à l’Altar, Exodus ne fait pas dans la dentelle.

Thrash pur, riffs qui lacèrent, public en feu.

On pogote, on crie, on transpire comme en 1987. Gary Holt est impérial.

Pas de fioritures, que du nerf. Le genre de concert qui te remet les idées en place à coups de santiags.

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👊 Nervosa – rage et sororité en action

Retour à l’Altar. Nervosa déboule, affûtée comme une lame.

Thrash ultra précis, batterie guerrière, présence puissante.

Pas besoin de grands discours : leur musique parle de résistance, de place, de puissance féminine.

Le public est là, corps à corps, sans barrière. L’un des sets les plus marquants de la journée.

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🦢 Epica – grandeur symphonique en plein air

Le soleil décline, et Epica s’installe sur Mainstage dans une lumière dorée.

Simone Simons, sublime et souveraine, hypnotise dès les premières notes. Les orchestrations sont majestueuses, les guitares puissantes.

C’est un ballet entre la grâce et la violence, et le public est conquis. “Cry for the Moon” résonne comme un hymne.

Frissons garantis.

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🪦 Sex Pistols (feat. Frank Carter) – hommage bancal

Frank Carter fait tout pour ranimer la flamme. Il saute, il provoque, il crie.

Mais le cœur n’y est pas.

Le set est fun, mais il manque l’âme crasse et désespérée des Pistols originaux.

Le public applaudit poliment. Beaucoup partent avant la fin.

Une tentative audacieuse, mais un moment un peu creux.

🖤 Retour au calme – poussière sur la peau, musique dans la tête

Il est tard. La peau collante, les jambes et les pieds en feu, je rejoins la voiture.

Le site se vide lentement.

Dans les oreilles, encore des échos d’Epica, de Nervosa.

Ce vendredi 20 juin 2025 a été un tourbillon : musical, émotionnel, physique. Des concerts puissants, des découvertes bouleversantes, des retrouvailles avec des groupes essentiels.

Et surtout : une sensation de faire partie d’un tout.

Un peuple libre, rugueux, solidaire. Demain, on recommence. Mais ce soir, on respire, le cœur gonflé.

Et on oublie pas, demain à 13 h c’est la vente des pass pour 2026 !