Nous revoila au Champi oui son petit nom) à Vallet pour un second jour dédié cette fois ci au Death Metal.
Si il est un genre que j’apprécie sans véritablement connaitre c’est bien le death metal.
Donc exit le black et bienvenue au gros death qui fait mal !
Avec les photos de Run To The Pict comme d’habitude !
Tanork
Les hostilités démarrent de façon abrupte avec Tanork.
Pas de préliminaires : ça cogne d’entrée. Leur death metal est rugueux, très ancré dans les riffs carrés et le old school.
Le chant impose une atmosphère déjà opaque. Le public répond présent.
On sent que la journée sera longue et intense.
South of Hell
Le groupe enchaîne avec une énergie sombre et nerveuse.
South of Hell installent une tension continue.
Les morceaux plus rapides déclenchent les premiers pogos sérieux de la journée, tandis que les passages plus lourds plongent l’audience dans une atmosphère presque rituelle.
Gurkkhas
Grand moment pour les fans d’old-school : Gurkkhas revient sur scène avec un set pensé pour frapper droit dans la nostalgie.
Pas de modernité ou de fioritures : un death martial, direct, porté par des riffs simples mais efficaces, saturés d’une agressivité brute.
La fosse accueille cette violence sonore avec enthousiasme — c’est sale, métallique, primal… exactement ce qu’on attendait d’eux.
Devangelic
Avec Devangelic, on bascule dans la zone de turbulence du brutal death.
Lourd, visqueux, apocalyptique : le son descend de plusieurs étages dans les fréquences.
Le groupe déploie une avalanche continue de blasts et de growls caverneux. La densité sonore est telle que le sol vibre. Les amateurs de brutalité pure se massent au premier rang, créant la zone la plus agitée de la journée. La fosse devient un chaos !
Kanine
Place à la modernité avec Kanine, qui apporte une touche deathcore/slam-death particulièrement musclée.
Les breakdowns cisaillent l’air et déclenchent immédiatement un pit plus sauvage, plus chorégraphié.
Le chanteur impose une présence bestiale, soutenu par une section rythmique qui pilonne sans répit.
C’est l’un des sets les plus physiques du jour, où les slams, moulinets et bonds sont quasi constants.
Une montée d’adrénaline générale.
Massacra Legacy
Changement d’ambiance avec Massacra Legacy, qui pose une parenthèse old-school/thrash death parfaitement contrôlée.
Leur son plus incisif, moins écrasant, redonne de l’air tout en gardant une intensité scénique impeccable.
Les solos, plus mélodiques, apportent enfin un peu de lumière dans la journée.
Beaucoup de vétérans du metal se rapprochent de la scène pour ce moment chargé d’histoire.
Un set qui rappelle pourquoi certaines racines ne meurent jamais.
Demonical
Le set du groupe a été LA puissance old-school death metal mélangée intensité brute, avec un son impitoyable, fidèle à leur réputation !
Avulsed
Tard dans la soirée, Avulsed fait exploser l’amplitude sonore avec son death metal gras, putride, énergique.
La voix gutturale très profonde domine la scène, soutenue par un groove lourd qui fait tourner la fosse comme une marmite en ébullition.
Malgré l’heure avancée, c’est l’un des concerts les plus vivants de la nuit : le public, chaud comme rarement, accueille chaque morceau comme un coup de massue attendu.
Unleashed
Clôture majestueuse de la journée avec les vétérans d’Unleashed.
Le death enragé déferle dans une ambiance conquérante : riffs tranchants, rythmiques martiales et un chant qui porte loin dans la nuit.
la communion est totale.
Ce final puissant, épique, presque cérémoniel, offre une conclusion parfaite à cette journée intégralement consacrée au death metal sous toutes ses formes.
Bilan du Jour 2
Une journée dense, homogène dans son orientation extrême mais suffisamment variée pour maintenir l’intérêt du public du début à la fin.
Le Muscadeath confirme une fois encore qu’il sait équilibrer l’hommage aux racines du death metal et l’exploration de ses dérivés modernes.
Entre brutalité, technique, lourdeur et intensité scénique, ce samedi restera l’un des moments forts de l’édition 2025.
Merci à mes amis du stand prévention pour la mobilisation et merci aux festivaliers qui ont encore été à la hauteur !
On se dit à l’année prochaine ?











