Le blues des 45 ans : et si c’était le début d’une belle métamorphose ?

Vous le sentez le papillon de lumière de Cindy Sander ou un truc comme ça ?

Si vous n’avez pas la ref c’est que vous n’avez pas mon âge ou que vous n’appartenez pas à ma génération.

Et c’est pas grâve rassurez vous !

Alors novembre approche, et avec lui, un cap symbolique : les 45 ans. (le 17 pour être plus précise)
Et c’est un âge un peu flou, un peu mou qui veut pas dire grand chose mais qui amorce la bascule

lentenement mais surement vers le milieu de la vie….
C’est un moment où l’on ressent parfois un léger blues, cette impression étrange d’être “entre deux vies”.
Mais si, au lieu de redouter cette période, on apprenait à la regarder autrement ?
Car ce passage, c’est peut-être bien le début d’une nouvelle version de nous-mêmes — plus libre, plus apaisée, plus alignée.

parc beaujoire

Le corps qui change : un allié, pas un ennemi

Soyons honnêtes : le corps de nos 45 ans n’est plus celui de nos 30.
Les hormones s’affolent, la peau se transforme, le sommeil se fait plus capricieux.
Et parfois, la pré-ménopause pointe le bout de son nez avec ses petits désagréments : bouffées de chaleur, sautes d’humeur, fatigue…

Mais au lieu d’y voir une fatalité, on peut choisir d’y voir un message.
Notre corps nous parle, il nous invite à ralentir, à mieux l’écouter, à prendre soin de lui autrement.
C’est le moment parfait pour :

  • redécouvrir le plaisir d’une alimentation plus douce et intuitive,

  • s’autoriser à bouger pour le plaisir (marche, yoga, danse, pas pour “brûler”),

  • adopter des rituels bien-être cocooning sans culpabilité.

Notre corps n’est pas contre nous — il évolue, tout simplement.
Et si on décidait de l’accompagner au lieu de le juger ?

(oui facile à dire mais bon à envisager c’est choooooooooooooo, on se dit crotte ça y est on est vieux

mais on pense aussi qu’on a toujours 15 ans mais faire une nuit blanche c’est mort^^)

parc de la roseraie Nantes

Le mental en pleine mue : remettre du sens

Autour de 45 ans, beaucoup d’entre nous ressentent un léger flottement.
Les enfants grandissent, la carrière est bien avancée (ou en questionnement), la vie a parfois pris des chemins inattendus.
Et soudain, on se demande : “Et moi, dans tout ça ?”

Ce moment de pause, souvent déstabilisant, est en réalité une formidable opportunité de réalignement.
C’est l’âge où l’on peut redéfinir nos priorités, nos envies, nos rythmes.
Où l’on comprend qu’on n’a plus besoin de prouver — on veut juste être bien.

Astuce couillonne mais qui peut marcher : écrivez ce que vous avez déjà accompli. Pas ce qu’il vous “manque”.
Vous serez surprise de constater à quel point votre parcours est riche.

Le cœur et les relations : faire du tri, mais du beau

À 45 ans, on ne cherche moins à plaire à tout le monde.
On cherche à être entourée de personnes vraies, inspirantes, bienveillantes.
Les amitiés superficielles s’éloignent, les liens sincères se renforcent.
C’est aussi une période où beaucoup redéfinissent leur couple, leur rapport à l’amour, voire à elles-mêmes.

Et c’est beau.
Parce qu’à cet âge, on aime différemment : avec plus de profondeur, plus de respect de soi, plus de tendresse.

L’image et la confiance : sortir du diktat du “paraître jeune”

La société nous envoie sans cesse des signaux absurdes : rester mince, tonique, fraîche, “comme à 30 ans”.
Mais la vérité, c’est qu’à 45 ans, nous rayonnons autrement.
Moins dans la performance, plus dans la présence.
Nos rides racontent des rires, nos cicatrices des combats, nos yeux une maturité que rien ne remplace.

Et c’est cette beauté-là, profonde et assumée, qui attire vraiment.
Pas celle des filtres, mais celle du regard qui dit “je suis bien là où j’en suis”.

Redécouvrir la joie de vivre autrement

Le blues des 45 ans peut être le signal d’un renouveau joyeux :
reprendre un projet mis de côté, oser un changement professionnel, voyager différemment, apprendre, créer, transmettre.
C’est une période fertile, pleine de possibles — à condition d’oser s’écouter.

Pourquoi ne pas :

  • s’offrir un week-end solo pour se ressourcer,

  • tester une activité artistique (peinture, écriture, chant…),

  • ou simplement savourer un dimanche sans programme, juste pour le plaisir de ne rien faire.

Parce qu’à 45 ans, on n’a plus rien à prouver. On a tout à vivre.

Conclusion : 45 ans, et alors ?

Le blues des 45 ans, c’est une légende à revisiter.
Oui, le corps change, oui, la pré-ménopause s’installe doucement… mais c’est aussi un âge d’équilibre, de lucidité et de puissance tranquille.
On commence à se connaître vraiment, à s’aimer un peu mieux, à choisir plus juste.

Alors au lieu de craindre cette étape, célébrons-la.
45 ans, c’est l’âge où l’on ne se définit plus par ce que l’on fait, mais par qui l’on est.
Et ça, c’est une vraie liberté.

Et vous, vous avez quel âge ?

Vous ressentez aussi des fois cette peut de vieillir, cette transformation ?