Muscadeath 2025 : le Black Metal en communion avec son public
Le Champilambart de Vallet s’est transformé en cathédrale obscure (ah ah cette ref au Hellfest, vous l’avez ?)
pour le premier jour du Muscadeath, la fameuse journée dédié au black metal.
Et accessoirement ma soirée préférée même si il y a moins de groupes que le samedi.
Mais bon que voulez vous, le Black Metal a ravi mon coeur et plus d’une fois ^^
Donc entre rituels sonores, intensité scénique et une foule se recueillant avec ferveur, le festival a marqué les esprits.
Retour sur cette soirée où les spectateurs ont autant fait vibrer la salle que les groupes eux-mêmes.
Une montée en puissance savamment orchestrée
La soirée s’est ouverte avec Villes Ardentes, trio nantais au black metal rugueux et chanté en français.
Leur énergie a posé les fondations d’un voyage sonore qui allait aller crescendo. D’ailleurs le groupe a oeuvré à deux sur scène suite à l’absence de Nico et a quand même réalisé un excellent show, big up à eux !
Crédit photos Run to the Pict
Puis Versatile est arrivé, le show de la soirée clairement !
Puis Usquam a plongé la salle dans une transe mystique : voix multiples, chants en latin, anglais et français, atmosphères hypnotiques. Un groupe à suivre de très près.
Deathcode Society a ensuite pris le relais avec ses orchestrations symphoniques et ses lumières travaillées.
Belphegor a ensuite fait basculer le public dans une intensité brute et incandescente.
Puis Asagraum avec son black sans concessions et là j’étais étonnée de les voir avec des musiciens hommes sur scène !
Une foule « en transe »
Le Muscadeath, c’est aussi et surtout son public.
Tout au long de la soirée, les spectateurs ont exprimé une ferveur qui allait bien au-delà du simple concert.
Et certains témoignages recueillis à chaud en disent long sur l’expérience vécue :
- « On avait l’impression d’assister à une messe noire, avec une intensité rare. Usquam m’a complètement hypnotisé. » — Élodie, 29 ans, fan de black metal depuis dix ans.
- « Je ne connaissais pas Deathcode Society, mais c’était une claque monumentale. Tout le monde autour de moi avait les yeux rivés sur la scène, comme figé par la musique. » — Pierre, 34 ans, venu de Rennes.
- « Belphegor, c’est autre chose… Ils ont tout ravagé. Je ne pensais pas vivre ça à Vallet, on se croyait dans une grande capitale metal. » — Maxime, 22 ans, premier Muscadeath.
- « Ce que j’aime ici, c’est la proximité. Pas besoin d’un stade : on est collés aux groupes, et on vit le concert de l’intérieur. » — Sandrine, 41 ans, fidèle du festival.
Merci à tous pour vos témoignages
Un lien fort entre scène et spectateurs
Cette communion entre artistes et public a donné au premier jour du Muscadeath une saveur très particulière.
.Les spectateurs, venus de toute la région et parfois de plus loin, ont partagé cette intensité avec les groupes.
Conclusion
Entre prestations habitées et public en transe, le Black Metal Day du Muscadeath 2025 restera dans les mémoires. Dans un cadre intimiste, mais à l’ambiance démesurée, le festival a prouvé une nouvelle fois pourquoi il est devenu une référence incontournable de la scène extrême française.
Rendez vous très vite pour le J2 et les interviews réalisées avec Memento Mori !
